C’est comme si c’était hier, le 02 août 1990, les troupes irakiennes ont annexé le Koweït et occupèrent tout le territoire kowetien. Le monde entier s’est indigné de cette occupation de Saddam Hussein de tout le territoire kowetien considéré par l’Irak comme la 19e région de l’Irak.
Les États Unis d’Amérique (USA) étaient dirigés à cette époque par Gorges Bush Père. Une coalistion militaire dirigée par les USA, contre cette occupation est née. Mais pour former une coalition forte, il faut avoir les accords des alliés, qui sont les grandes puissances, telles que la France, la Grande Bretagne…
Cependant, au Tchad un mouvement de rébellion armée se dessine pour lancer une offensive contre le régime d’Hisseine Habré au pouvoir depuis 8 ans et qui refuse l’instauration de la démocratie. La rébellion aurait eu l’aval de certaines puisssances, la France en tête. Les USA étaient les alliés de l’ancien Président tchadien Hisseine Habré qui combat farouchement la Libye de Kadhafi, ennemi des USA. Officiellement, la guerre est sur une bande contencienx du nom Aouzou entre le Tchad et la Libye depuis 1973.
L’équation était que les intérêts de puissances sont les enjeux. Ces derniers, détermineront le vainqueur en Irak et au Tchad. Le veto est l’objet de convoitise entre Paris et Washington. La France aurait demandé aux USA de peser ses intérêts entre soutenir Hissein Habré ou engagé une guerre en Irak, pour sauver ses alliés stratégiques qui ont contribué enormement dans la guerre froide et sont des monarchies riches en pétrole, gaz et autres, très utiles pour la marche de leurs pays.
Le choix américain était de se ranger aux côtés des alliés. Ce qui laissera Hissein Habré sans soutien, face aux déterminations de mouvements rebelles coalisés, qui font la base arrière au Soudan voisin du Tchad, avec un grand OK de la Libye. Elysée change le jeu en faveur d’Idriss Deby, car Hisseine Habré aurait demandé l’intervention de la France, au nom d’une coopération ou accord de défense, déjà existant entre N’Djaména et Paris.
La demande consisterait à avoir des renseignements militaires en photographiant la position rebelle (dénommée légion islamique par Hisseine Habré), mais la France aurait rétorqué que c’est une affaire entre tchadiens. La même France n’a pas hésité pourtant de soutenir Idriss Deby à plusieurs autres reprises, notamment en 2008 et 2019, lors des attaques rebelles.
La seule chose qui determine les décisions d’une grande puissance comme la France est la position stratégique pour l’ouverte de la voie à un intérêt de ce pays.
ABBAS