Au Tchad la très grande majorité de la population est illettrée et ignore le moindre rouage de services bancaires. Sur cette ignorance, les banques au Tchad ont leurs services exécrables qui n’encouragent pas ou qui ne sollicitent guère les services. Le système est défaillant à tous les niveaux. D’abord aux guichets, rien n’est respecté.
Tout est amateurisme tout est affaire entre copains, affinités et causeries téléphoniques. Les passants devant les banques, se lamentent de la situation de fonctionnaires qui forment des files indiennes devant ces institutions financières depuis la bancarisation, presque totale des salariés de l’Etat en 2009. Ces agents de l’Etat et autres souffrent pour tirer le minimum vital mensuel. Les désagréments sont les lots au randez-vous: pas de réseaux pour le service automate, la caisse n’est pas alimentée, le personnel du guichet vient en retard et amabilité zéro dans ces comportements vis-à-vis du client. Ce dernier n’a pas droit à l’information, à l’accueil comme un mendiant qui quemmande. Le chef d’agence n’a pas vérifier,….
C’est l’heure de pause, il faut attendre la reprise; le ou la gestionnaire n’est pas au bureau. Voilà et la liste est longue pour que le client soit mis hors d’état de lui. Les banques se considèrent deternir la force absolue pour imposer leurs rythmes aux autres. La banque n’est qu’une institution intermédiaire dans les traitements de comptes. Elle lui doit du respect, car elle n’est qu’une entreprise et ceux qui détiennent des comptes dans leurs boxes financières sont des clients. Il n’a pas une seconde norme pour traiter un client. Il est roi, c’est lui qui garantie ton existence, ce n’est pas vos argents.
Cette population analphabète a droit d’être traitée aussi bien comme les normes enseignées. L’Etat doit être regardant dans les traitements des banques, vis-à-vis de leurs clients qu’elles oublient toujours que c’est le client qui fait bouger la banque. Esperons le mieux à nos banques, d’abord aux clients ! Sous d’autres cieux, elles grouillent pour servir le client.
WALDFANTA