En vérité l’espoir est permis. Malgré le despoir de certains, on peut donner une chance à la paix. Plusieurs fois réunis en ce genre de rencontres, pour solutionner les problèmes du Tchad, mais en vain. Cette fois tentons la porte d’une lumière rayonnante.
Avant l’époque dite démocratique en 1990, plusieurs pourparlers tentant de concilier les tchadiens ont été organisés dans plusieurs pays amis du Tchad. En interne, le 1er grand coup a été en 1993, par la Conférence Nationale Souveraine.
En interne encore, c’était récemment en 2018 et 2020. Le décédé en 2021 du Président tchadien Idriss Deby Itno, a donné une autre opportunité aux descendants de Toumaï de se retrouver à partir de ce 20 août 2022, pour discuter de l’avenir du Tchad. Lorsque nous chapeautons cet éditorial par les mots d’espoir, c’est parce que nous voulons et espérons une véritable paix accompagnée du développement de ce pays. Qu’est ce qui a manqué pour que le Tchad soit au même pied d’égalité que les autres contrés ? Avons-nous besoin d’être soutenus pour développer ce pays? En réalité ces questions difficiles lorsqu’on sait que l’infrastructure humaine ne suive aucune norme. Regardons la composition communautaire du Tchad. Il faut un régulateur solide. Une partie de tchadiens considère l’autre comme citoyen de second rang; l’autre partie voit la sauvagerie sur le premier. Aucun développement n’est possible devant cette situation qui perdure depuis un siècle et plus. Cette crise de considération a laissé les uns les autres développer le mépris, le refus de l’autre l’exclusion, la liste est longue, mais tous les maux qui minent la société tchadienne viennent de là.
Ces considerations ont pu avoir le terrain de politiciens ont murri ce sentiment. La forme de l’Etat bafouée, affaiblie et des simples individus ont défié le puissant Etat. Ceux là ont imposé leur règlement. Le Tchad a perdu la bataille devant eux. Ils sont inamovibles. Les jeux stratégiques au niveau national et international dans le geostrategique de grandes puissances qui ne soutiennent que la balance qui pèse au profit de leurs intérêts. Force est de constater que les différents régimes, qui ont accédé au Tchad ont tous eu un soutien ou un autre d’une force donnée. Ce qui est de nos jours un héritage amer est l’inégalité sociale et ses affiliés. Le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) doit se focaliser à décortiquer cet héritage pour une panacée définitive.
Dr. ABBAS ABAKAR ABBAS