Depuis le 14 mars 2024, date du lancement de la campagne qui bat sa danse, au Tchad profond, un Tchad qui se cherche après la mort du Deby père en 2021. Le fils Mahamat lancé par plus de 200 partis politiques, en face, 9 autres candidats dont l’actuel Premier Ministre Masra Succès, sont dans cette danse où seul un candidat sortira de l’eau après un 2e tour ou pas.
Le Tchad est sillonné du nord au sud par tous les candidats, même si certains ne sont guère visibles dans les mouvements de ces campagnes. Faute de moyens dira quelqu’un ou déséquilibres, car les gabarits ne sont pas égaux entre ceux qui sont en course.
Si le candidat Mahamat Idriss Deby est soutenu par plus de 200 partis politiques, sans compter les associations de la société civile, sa taille ne peut être soumise à un autre dans la danse en son nom seul.
La démocratie était au départ occidentale, mais en Afrique, les démarches pour y arriver ne sont pas identiques à celles des occidentaux. Un parti politique est appelé à être représentatif dans l’échiquier national et de la diaspora, à tous les niveaux. Il doit être capable de mobiliser des adeptes, de fonds etc. Aucun parti sans une base réelle ne pourra arriver au bout de son idéologie visée, même si les alliances sont permises aussi bien dans toute démocratie et dans la nôtre, la balance acceptable doit exister entre ces acteurs politiques, pour éviter des sobriquet tel que, parti politique dans des sacs à main ou partis politiques de conférences de presse. La conscience politique est interpellée.
ABOU DJOBRI