La population de NDjaména, la capitale tire le diable par la queue, ces derniers jours. Une pénurie de carburant qui se répète, sans une raison communiquée au citoyen lamnda qui souffre pour s’en servir. Des files d’attente interminables devant les stations à essence dans presque tous les quartiers de la ville. Après quelques jours de stabilité depuis la dernière crise de mai et juin 2023, l’on constate depuis ce 27 novembre 2023, des désagréables longues files d’attente devant de nombreuses stations-service, affectant la vie quotidienne des N’Djamenois. La cherté de vie devenue le quotidien de tchadiens, s’ajoute la pénurie de carburant. L’essence et le gasoil sont devenus introuvables. On observe files d’attente sans fin, devant les pompes de stations. Les vendeurs à la sauvette se frottent les mains, faisant monter le prix du bidon de litre et demi (communément appelé tangui) jusqu’à 2.000F au lieu de 900F en temps normal. Cette hausse brusque est répétitive inquiète la population de la capitale tchadienne et de ses environs. Nous avons rencontré Sophie, une mère de famille, qui nous a expliqué comment cette pénurie d’essence a complètement bouleversé sa routine. “J’ai fait la queue pendant des heures pour espérer remplir le réservoir de ma voiture. Alors que je dois être au bureau à l’heure, mais la situation a fait que je suis arrivée avec un grand retard”. Beaucoup de personnes s’énervent et estiment que le Gouvernement ne fait rien pour mettre fin à la souffrance de la population un temps soit peu. “Depuis plus d’un mois déjà que le constat du manque de carburant se fait sentir à N’Djaména et dans les autres villes, mais le Gouvernement ne fait rien pour trouver une solution définitive à ce problème”, s’emporte Brahim, conducteur de moto-taxi.
Il faut le dire, la pénurie d’essence a des répercussions bien réelles sur la vie quotidienne des citoyens, avec des heures perdues en file d’attente et des inquiétudes croissantes quant à la disponibilité du carburant au temps voulu. “La situation nécessite une action concertée de la part des autorités et de la Société Nationale de Raffinage, pour garantir un approvisionnement stable en carburant et soulager les pressions sur les consommateurs, commente un observateur.
Khadidja koubra moussa nguissi